Coup d’envoi de la rentrée professionnelle, 2 000 nouveaux encadreurs recrutés
La session de février de la formation professionnelle a été lancée hier à partir de Constantine par le ministre du secteur, Mohamed Mebarki qui a annoncé une offre de 280 000 places pédagogiques ouvertes et le recrutement de 2 000 encadreurs pour cette session.
Ilhem Tir - Constantine (Le Soir) - «La session de février 2019 sera une nouvelle occasion pour poursuivre la stratégie d’amélioration de la qualité de la formation et son adaptation à l’évolution économique du pays», a souligné M. Mebarki , en mettant l’accent sur l’importance de la coordination et la concertation avec l’environnement économique pour une meilleure adéquation des formations aux réalités du pays.
En effet, avec 487 filières et 10 nouvelles spécialités qui ont été intégrées dans le programme de formation à l’image de l’art graphique, cultures sous serre et conduite machine offset, cette nouvelle session est caractérisée par l’entrée en service de 40 nouveaux établissements qui viennent s’ajouter aux 1 255 préexistants.
Selon M. Mebarki «ces nouvelles acquisitions permettront au secteur d’assurer de meilleures conditions d’accueil et de formation aux stagiaires».
Le nombre de ces derniers est de 630 000 inscrits en formation dont 324 000 stagiaires et apprentis intégrés durant la rentrée de septembre 2018.
En ce qui concerne l’encadrement, le ministre a assuré que 2 000 nouveaux enseignants ont été recrutés pour encadrer les nouvelles spécialités qui seront proposées.
«Les filières économiques sont extrêmement importantes pour le développement économique du pays», a-t-il indiqué. Il s’agit notamment de l’agriculture, l’industrie, le tourisme, le numérique, l’informatique, les télécoms et d’autres spécialités encore très demandées.
Pour cette deuxième session de février, le secteur a prévu un programme de formation de 25 000 places destinées aux femmes au foyer, et ce, dans le but de contribuer à l’amélioration de leurs conditions sociales et économiques et leur permettre de créer, au besoin, leur propre projet professionnel.
Une attention particulière a été accordée à l’apprentissage, un mode de formation très prisé par les jeunes avec beaucoup d’avantages tels qu’une bourse et une formation axée sur la pratique. L’apprentissage reste, de l’avis des cadres du secteur «le meilleur mode, dans l’immédiat, qui puisse effectivement assurer l’employabilité des jeunes et leur insertion dans le monde du travail».
Un institut spécialisé en hôtellerie à Ali-Mendjeli
Par ailleurs, sa visite à Constantine a constitué une occasion pour inaugurer l’Institut national de la formation professionnelle de la wilaya, en l’occurrence l’INSFP Abdelmadjid-Zitoune, sis à l’UV 2 dans la nouvelle ville Ali-Mendjeli, dont la capacité d’accueil serait estimée à 500 postes pédagogiques.
Parmi les spécialités programmées et enseignées au niveau de l’Institut, la gestion et l’administration hôtelière qui sera sanctionnée par un BTS, brevet de technicien supérieur. Spécialisé dans le tourisme et l’hôtellerie, cet établissement va répondre, dans les années à venir, aux besoins du marché du travail.
C’est un projet qui s’inscrit dans le cadre des grands projets initiés dans la ville du Vieux Rocher avec la nécessité de s’aligner sur les standards internationaux appliqués. Il devrait répondre aux besoins des établissements hôteliers de la wilaya.
I. T.
Publié par Ilhem Tir le 25.02.2019 dans le quotidien le soir d’Algérie
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