La formation et la capitalisation d'expériences, facteurs de croissance et d'amélioration de la compétitivité
Publié le 14.09.2023dans le Quotidien d’Oran
par Brahim Lakhlef
Les expériences de développement en Algérie ou dans d'autres pays nous enseignent que beaucoup de plans ciblant la croissance et la modernisation de l'économie ont échoué à cause d'un déficit en compétence et en qualification par rapport aux exigences d'un plan de développement.
Beaucoup de projets ont connu un échec dans la réalisation, dans le respect des délais et des coûts, dans la qualité de la production et, d'une manière générale, dans l'impact du projet sur l'économie. La cause principale trouve son origine dans le décalage entre les niveaux de compétences exigés par la conception et la gestion des projets et les compétences disponibles sur le terrain.
Les compétences managériales et les qualifications existantes n'étaient pas à la hauteur des ambitions et des objectifs qui conduisent à un niveau supérieur de l'économie et de la société tout entière. La permanence de ce déficit est devenue un obstacle à la modernisation des moyens de production et à l'introduction de nouveaux systèmes de gestion plus performants.
Dans les pays de l'OCDE, une étude confirme que le capital humain (formation et accumulation d'expérience) est l'un des principaux moteurs de la croissance économique.
L'influence de la formation sur l'évolution de tout plan ou stratégie visant l'amélioration de l'organisation, de la gestion et des résultats économiques et sociaux est justifiée par l'évolution rapide des techniques et des technologies et par les exigences de la société et du marché. L'adaptation à ces différentes évolutions et la concrétisation des objectifs de développement sont devenues un enjeu stratégique pour toute nation aspirant à un développement équilibré.
Il y a, donc, une nécessité absolue pour le système économique à s'adapter aux nouveaux besoins du citoyen, de l'entreprise et du client. La formation et l'expérience sont les deux conditions qui lui garantissent, d'une manière permanente, une mutation qualitative.
La formation possède un impact important sur l'évolution des entreprises et sur la qualité de la réalisation des projets. Elle est devenue une fonction incontournable pour l'administration et pour l'entreprise, un facteur clé de succès pour toute option stratégique.
Le développement des ressources humaines vise en premier lieu l'optimisation des performances de l'entreprise pour assurer sa pérennité et l'évolution des compétences et des qualifications du salarié pour faire évoluer son savoir-faire, son rendement et ses revenus. Le but recherché est de motiver et de fidéliser le salarié.
D'une manière générale, la formation contribue à :
- la valorisation du personnel par l'élévation du niveau de connaissances et de qualification,
- l'autonomie dans le travail et une meilleure maîtrise des exigences du poste et par conséquent une amélioration de la qualité du travail,
- l'adaptation aux nouvelles techniques,
- une meilleure capacité d'adaptation aux normes et au changement,
- l'instauration d'une organisation plus efficace et une meilleure circulation de l'information.
Comme toute option stratégique, la politique de formation nécessite une démarche claire, établie sur la base d'une détermination des besoins de formation, des choix d'objectifs mesurables, de méthodes, de moyens, de délais, de coûts et d'indicateurs d'évaluation.
La détermination des besoins passe par la maîtrise des exigences du poste en termes de connaissances théoriques, de connaissances pratiques, de comportement et de profil réel du tenant du poste. Les écarts entre le profil théorique et le profil réel du tenant du poste permettront de concevoir un plan de formation adapté à chaque situation.
Le plan de formation intègre l'ensemble de ces paramètres et critères. Il permet à l'entreprise d'avoir un plan d'action connu par tous et dont les responsabilités et les objectifs sont cernés. Il traduit les stratégies et les engagements de l'entreprise en actions ciblées et programmées.
Depuis les années quatre-vingt, les techniques de l'ingénierie de formation et de gestion des compétences, de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (la GPEC) ont été introduites dans les entreprises modernes.
Ces démarches et outils visent à optimiser les performances et la compétitivité de l'entreprise et à valoriser les ressources humaines en améliorant les niveaux de qualification par la formation et le perfectionnement.
Parmi les démarches modernes de conception et de gestion des plans de formation, nous citons l'ingénierie de formation qui est une technique structurée qui s'apparente à la gestion de projet en reprenant les étapes nécessaires à la gestion d'un projet : conception, mise en œuvre, suivi et évaluation. Elle consiste à « analyser, concevoir, réaliser et évaluer » les plans et actions de formation.
Pour évaluer la formation, il est utile d'avoir un tableau de bord spécifique à l'activité formation. Le calcul de quelques ratios est instructif, notamment le calcul du ratio budget annuel de formation/masse salariale, cet indicateur doit être supérieur à 2% selon la loi algérienne. Le ratio : effectif formé/effectif total, nombre d'heures de formation/salarié, nombre de formations par métier, le taux de satisfaction des salariés formés, l'efficacité de la formation cernée sur la base d'un questionnaire à remplir par les responsables des structures après le retour des salariés à leur poste de travail.
La formation, considérée aujourd'hui comme un investissement, obéit à des calculs de rentabilité et de retour sur investissement comme tout projet de développement.
Une étude de l'INSEE montre qu'il existe une corrélation certaine et vérifiable entre l'augmentation des fonds destinés à la formation et à l'évolution de la productivité.
En outre, une étude sur la productivité dans les entreprises américaines indique qu'une évolution de 10% du budget de la formation se traduit normalement par une évolution de 3% à 5% de la productivité.
Le deuxième facteur qui permet l'amélioration de la compétitivité des entreprises et la gestion des projets concerne « la capitalisation d'expériences ».
Le but de la capitalisation d'expériences est de « valoriser ce que l'on sait faire ».
Les termes « expérience » et « capitalisation » sont définis par la norme FDX50-190 AFNOR 2000, comme suit : l'expérience, c'est : « le savoir acquis par la pratique et/ou par l'observation », la capitalisation, c'est « l'action d'accumuler volontairement et de manière organisée des connaissances tirées de l'expérience ».
La gestion d'une manière générale et en particulier, la gestion des projets fournissent à chaque étape de la vie d'une entreprise ou d'un projet des informations et des acquis professionnels qui permettent l'amélioration du savoir et du savoir-faire à condition d'identifier ces acquis, de les valoriser et de les capitaliser. Capitaliser.
La capitalisation d'expériences obéit à des règles et à des méthodes. La démarche doit être basée sur l'analyse des expériences acquises en tirant des enseignements, en valorisant les acquis, en partageant les solutions retenues avec les autres acteurs et en appliquant les nouvelles compétences pour améliorer l'activité et ses performances sur les plans techniques et financiers, tout en respectant les normes et les exigences de la qualité.
En conclusion, nous soulignions que les expériences de développement et de gestion de projet ont démontré que la formation et la capitalisation d'expériences sont des conditions qui déterminent d'une manière conséquente la compétitivité d'une entreprise et la maîtrise de la gestion des projets et influent considérablement sur le rythme de la croissance d'une économie.
Publications de l'auteur
• Qualité des institutions, réformes et résultats économiques. (Alger Livres Edition).
• La gestion d'une entreprise en difficulté (Editions Dar Eldjazaïria)
• Le tableau de bord d'entreprise (Editions Barghdadi)
M. Merabi : le secteur s'emploie à former une main d'œuvre qualifiée répondant aux exigences de l'économie nationale
Publié par l’APS le : Mercredi, 30 Août 2023
ALGER- Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a affirmé, mercredi à Alger, que le secteur s'employait à former une main d'œuvre qualifiée qui répond aux exigences de l'économie nationale.
Dans une déclaration à la presse en marge de la clôture des camps d'été de la Formation professionnelle, M. Merabi a indiqué que le secteur s'employait à former une main d'œuvre qualifiée qui répond aux exigences de l'économie nationale, mettant en avant le rôle du secteur dans la dynamique économique nationale, ainsi que ses efforts pour être "à la hauteur des ambitions de l'Algérie nouvelle".
Le ministre a, par ailleurs, fait savoir que "tous les moyens ont été mobilisés et toutes les mesures ont été prises en prévision de la prochaine rentrée professionnelle", évoquant les nouvelles spécialités programmées, dont le dessalement de l'eau de mer, l'économie verte et le domaine ferroviaire.
A cette occasion, M. Merabi a rappelé la mise en place, par le secteur, d'une plateforme numérique en vue de faciliter les inscriptions pour rejoindre les établissements de formation, outre les inscriptions qui se font au niveau des centres et instituts de la Formation professionnelle.
Concernant le but de l'organisation de ces camps d'été au profit des travailleurs du secteur dans les wilayas côtières, le ministre a rappelé qu'il s'agissait de "leur permettre de se rencontrer et de passer d'agréables moments durant la saison estivale".
Formation professionnelle: plus de 500.000 nouvelles places pédagogiques à la prochaine rentrée
Publié par l’APS le : Vendredi, 11 Août 2023
ALGER - Le secteur de la Formation et de l'Enseignement professionnels assurera plus de 500.000 nouvelles places pédagogiques dans divers modes de formation au titre de la prochaine rentrée prévue le 8 octobre, a indiqué le sous directeur des examens et concours au ministère, Mohamed Azzoug.
Dans une déclaration à l'APS, M. Azzoug a précisé que le secteur "assurera 505.335 nouvelles places pédagogiques au titre de la rentrée de la formation professionnelle prévue le 8 octobre prochain, soit une hausse de 67,36 % par rapport à l'année dernière".
Le même responsable a ajouté que des formations par apprentissage, en présentiel, à distance, des formations au profit des femmes au foyer, des populations rurales, des bénéficiaires de l'allocation chômage et des personnes aux besoins spécifiques sont prévues.
Le ministère "a mobilisé, a-t-il dit, tous les moyens techniques et pédagogiques en prévision de cette rentrée, en sus des antennes ouvertes au niveau des établissements de formation et des spécialités prévues dans le programme pédagogique de la formation professionnelle, dont 410 spécialités pour les formations diplômantes et 142 formations qualifiantes de courte durée".
L'ensemble de ces spécialités couvrent 23 filières professionnelles qui figurent dans la nomenclature des spécialités de la formation professionnelle, établie selon les spécificités de chaque région et les exigences de l'économie nationale".
Concernant les nouvelles spécialités, l'intervenant a indiqué que le secteur a programmé pour la première fois, au titre de la prochaine rentrée de la formation, "la spécialité de technicien supérieur en dessalement de l'eau de mer", rappelant la spécialité de technicien supérieur en maintenance des équipements de l'industrie pharmaceutique, introduite, l'année dernière, dans le programme de formation.
Il a cité, en outre, d'autres nouvelles spécialités prévues, à la prochaine rentrée au niveau de certaines wilayas, dont la restauration du patrimoine bâti en mode formation par apprentissage dans les wilayas de Tébessa et Saïda, et la spécialité de tissage du tapis traditionnel dans la wilaya de Bordj Badji Mokhtar.
Dans cette perspective, M. Azzoug a souligné que le secteur se base, dans les offres de formation, sur "les filières professionnelles à caractère prioritaire, comme les secteurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire, du numérique, du bâtiment et des travaux publics, de l'électricité, de la restauration, d’hôtellerie, de l'artisanat, de l'eau, de l'environnement et des énergies renouvelables".
Il a rappelé les mesures prises par le secteur pour "assurer une formation dans des spécialités répondant aux exigences de l'économie nationale, en fonction des besoins exprimés par les entreprises économiques en termes de main œuvre qualifiée".
M.Azzoug a en outre rappelé que les inscriptions dans le cadre de la prochaine rentrée professionnelle avaient débuté le 15 juillet dernier et se poursuivront jusqu'à la fin septembre prochain.
Modalités d’orientation des candidats apprentis
Le décret exécutif n° 23-270 du 4 juillet 2023 fixant les modalités d’orientation des candidats vers les postes d’apprentissage pour leur placement au sein des employeurs en tant qu’apprentis vient d’être publié au journal officiel n°47 du 12.07.2023, page 13. Voici son contenu :
Décret exécutif n° 23-270 du 16 Dhou El Hidja 1444 correspondant au 4 juillet 2023 fixant les modalités d’orientation des candidats vers les postes d’apprentissage pour leur placement au sein des employeurs en tant qu’apprentis.
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de la formation et de l’enseignement professionnels,
Vu la Constitution, notamment ses articles 112-5° et 141 (alinéa 2) ;
Vu la loi n° 18-10 du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 fixant les règles applicables en matière d’apprentissage, notamment ses articles 8 et 9 ;
Vu le décret présidentiel n° 21-275 du 19 Dhou El Kaâda 1442 correspondant au 30 juin 2021 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret présidentiel n° 23-119 du 23 Chaâbane 1444 correspondant au 16 mars 2023 portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n° 09-93 du 26 Safar 1430 correspondant au 22 février 2009 portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de la formation et de l’enseignement professionnels ;
Vu le décret exécutif n° 12-125 du 26 Rabie Ethani 1433 correspondant au 19 mars 2012 fixant le statut-type des instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle (I.N.S.F.P) ;
Vu le décret exécutif n° 14-140 du 20 Joumada Ethania 1435 correspondant au 20 avril 2014 fixant le statut-type des centres de formation professionnelle et de l’apprentissage ;
Vu le décret exécutif n° 16-184 du 17 Ramadhan 1437 correspondant au 22 juin 2016 fixant les missions et les modalités d'organisation et de fonctionnement des centres de formation professionnelle et de l’apprentissage spécialisés pour personnes aux besoins spécifiques ;
Vu le décret exécutif n° 16-282 du 2 Safar 1438 correspondant au 2 novembre 2016 fixant le régime de la formation professionnelle initiale et les diplômes la sanctionnant ;
Vu le décret exécutif n° 20-123 du 26 Ramadhan 1441 correspondant au 19 mai 2020 fixant les modalités de versement du présalaire à l’apprenti ;
Vu le décret exécutif n° 20-294 du 24 Safar 1442 correspondant au 12 octobre 2020 fixant les conditions de désignation du maître d’apprentissage, ses missions ainsi que les modalités d’octroi de la prime d’encadrement pédagogique des apprentis ;
Décrète :
Article 1er. — En application des dispositions des articles 8 et 9 de la loi n° 18-10 du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 fixant les règles applicables en matière d'apprentissage, le présent décret fixe les modalités d’orientation des candidats vers les postes d’apprentissage pour leur placement au sein des employeurs en tant qu’apprentis.
Art. 2. — L’accès à une formation par apprentissage, au sein des établissements publics de formation professionnelle, est soumis aux conditions fixées par la législation et la réglementation régissant la formation par apprentissage.
CHAPITRE 1er
MODALITES D’ORIENTATION DES CANDIDATS VERS LES POSTES D’APPRENTISSAGE
Art. 3. — L’orientation des candidats vers les postes d’apprentissage se fait selon leurs vœux et leurs capacités, dans la limite des postes pédagogiques disponibles.
Art. 4. — Dans le cas où la demande sur une spécialité dépasse l’offre des établissements publics de formation professionnelle en postes d’apprentissage, les candidats à la formation par apprentissage sont soumis aux épreuves de sélection organisées, à cet effet, par l’établissement public de formation professionnelle.
Art. 5. — La sélection des candidats à une formation par apprentissage porte sur une épreuve écrite, traitant des matières d’enseignement général, permettant d’apprécier et d’évaluer les connaissances du candidat.
Art. 6. — Il est créé au niveau de chaque établissement public de formation professionnelle, une commission mixte d’orientation des apprentis, désignée ci-après la « commission ».
Art. 7. — La commission est composée :
— du directeur de l’établissement public de formation professionnelle, président ;
— du responsable chargé de l’apprentissage de l’établissement public de formation professionnelle, membre ;
— d’un professeur de la spécialité, membre ;
— d’un conseiller à l’orientation, à l’évaluation et à l’insertion professionnelles, membre ;
— de l’employeur ou son représentant, membre ;
— d’un maître d’apprentissage, membre ;
Le secrétariat de la commission est assuré par le service chargé de l’apprentissage de l’établissement public de formation professionnelle.
Art. 8. — La commission est chargée, notamment :
— d’arrêter le nombre de postes d’apprentissage disponibles par spécialité ;
— de définir les critères de sélection des candidats ;
— d’étudier les dossiers des candidats ;
— de veiller au respect des critères de placement des apprentis ;
— de vérifier et de valider les épreuves de sélection ;
— d’arrêter la liste finale des candidats afin de les placer auprès des employeurs en tant qu’apprentis ;
— de veiller à l’orientation des apprentis aux besoins spécifiques vers des postes d’apprentissage adaptés à leur handicap ;
— d’organiser des visites pour les apprentis, au niveau des établissements publics de formation professionnelle assurant la formation.
Art. 9. — La commission se réunit sur convocation de son président, avant chaque rentrée de formation professionnelle.
Les membres de la commission sont convoqués quarante huit (48) heures, au minimum, avant la date de la tenue de la réunion.
Art. 10. — Les décisions de la commission sont consignées dans un procès-verbal, signé par tous les membres présents.
Art. 11. — L’établissement public de formation professionnelle délivre aux candidats retenus pour suivre une formation professionnelle par apprentissage, des décisions d’orientation relatives à leur placement en tant qu’apprentis, sur lesquelles sont indiqués, notamment la date de début et de fin de formation, l’intitulé de la spécialité et le niveau de qualification.
L’établissement public de formation professionnelle transmet un exemplaire de la décision d’orientation à l’employeur concerné par le placement de l’apprenti.
Le modèle de la décision d’orientation est fixé par arrêté du ministre chargé de la formation professionnelle.
CHAPITRE 2
PLACEMENT DES CANDIDATS EN TANT QU’APPRENTIS AU SEIN DES EMPLOYEURS
Art.12. — L’enseignant de l’établissement public de formation professionnelle chargé du suivi de l'apprenti et le maître d’apprentissage, sont chargés d’assurer le placement des apprentis au sein des employeurs, dans un délai n’excédant pas quinze (15) jours, à compter de la date de la rentrée de formation professionnelle.
Art. 13. — Les apprentis sont placés dans les postes d’apprentissage qui répondent aux exigences en matière de sécurité et de prévention.
Art. 14 — L’employeur fournit tous les moyens matériels, matières et équipements, permettant d’assurer la formation pratique, selon le programme de formation.
Art. 15. — Le conseiller à l’orientation, à l’évaluation et à l’insertion professionnelles, est chargé d’accompagner et d’aider l’apprenti à s’adapter avec le milieu professionnel.
Art.16. — Le conseiller à l’orientation, à l’évaluation et à l’insertion professionnelles et le professeur chargé du suivi des apprentis, sont tenus de travailler en coordination avec le maître d’apprentissage pour l’encadrement des apprentis.
Art. 17. — Les apprentis sont soumis au règlement intérieur de l’employeur, dès leur placement.
Art. 18. — L’établissement public de la formation professionnelle est tenu d’élaborer un rapport relatif au placement des apprentis au sein des employeurs, et de le transmettre au directeur de la formation et de l’enseignement professionnels de wilaya, dans un délai n’excédant pas un (1) mois, à compter de la date de la rentrée de formation professionnelle.
Art. 19. — Le directeur de la formation et de l’enseignement professionnels de wilaya transmet au directeur chargé de l’apprentissage au niveau du ministère, un rapport final relatif au placement des apprentis au sein des employeurs, sur la base des rapports des établissements publics de formation professionnelle y relevant, pour évaluation et suivi.
Art. 20. — Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 16 Dhou El Hidja 1444 correspondant au 4 juillet 2023.
Aïmene BENABDERRAHMANE
Ouverture du salon de la formation et de l’enseignement professionnels
Publié le 25.06.2023 dans le Quotidien Le Soir d’Algérie
Le Salon de la formation et de l’enseignement professionnels s’est ouvert dans la matinée d’hier samedi 24 juin au parc d’attractions et de loisirs Le Mosta Land.
Le salon a réuni les apprentis et les enseignants des 13 CFPA et de 2 INSFP implantés dans la wilaya de Mostaganem.
L’objectif de ce salon est d’informer, orienter les jeunes sur les opportunités et les possibilités qu’offre le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels sur les diverses qualifications en vue de leur faciliter leur intégration dans le monde du travail.
Les autorités locales et de nombreux invités à ce salon ont fait le tour des stands dressés dans le magnifique parc d’attractions et de loisirs avec une exposition des produits de différentes spécialités et métiers dispensés par les établissements du secteur professionnel.
Parmi les spécialités mises en valeur, l’agriculture, l’apiculture, la ferronnerie d’art, la plomberie, la couture, le ramendage des filets de pêche, la mécanique, l’électronique, le BTP, le tourisme, la menuiserie en PVC et les gâteaux pour ne citer que ces spécialités parmi d’autres.
Par ailleurs, aujourd’hui dimanche 25 juin se déroulera la remise des récompenses des lauréats 2023.
Cette cérémonie sera placée sous le signe de l’encouragement des stagiaires qui, tout au long de leurs formations, se sont investis avec succès pour mettre en valeur chacun dans sa spécialité, leurs compétences.
A. Bensadok