INSFP Ahmed Zabana - Ain Oulmène

Publié par l’APS le : Mercredi, 22 Février 2023

ALGER - Le secteur de la Formation et de l'Enseignement professionnels propose plus de 321.000 nouvelles places pédagogiques, dans les différents modes de formation, en prévision de la prochaine rentrée professionnelle (2022-2023) prévue le 26 février.

Dans ce cadre, le directeur de l'orientation, des examens et des homologations au ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Hadj Messaoud Rachid a déclaré à l'APS que "321.305 nouvelles places pédagogiques sont assurées par le secteur, en prévision de la prochaine rentrée, dont 82.124 nouvelles places pour le mode de formation par apprentissage, contre 59.591 nouvelles places pédagogiques pour le mode de formation en présentiel et 2490 pour la formation à distance".

Sur l'ensemble de ces places, le secteur assure aussi "14.316 nouvelles places pédagogiques à la formation des femmes au foyer, 12.813 autres à la formation en cours du soir et 3670 places à la formation en milieu rural, outre 495 autres places pédagogiques assurées dans le cadre du dispositif d'alphabétisation-habilitation professionnelle".

Le secteur propose, en outre, "82.790 nouvelles places pédagogiques à la formation des bénéficiaires de l'allocation chômage dans 105 spécialités relevant de 18 branches et filières professionnelles contenues dans la nomenclature des spécialités et branches professionnelles relevant du secteur, outre 64 autres places en faveur des personnes aux besoins spécifiques, dont les handicapés moteurs".

Il a assuré, à ce titre, de la mobilisation de tous les moyens matériels et humains nécessaires pour la réussite de cette entrée, à l'instar des outils techno-pédagogiques et de la programmation de 508 spécialités et de 23 filières professionnelles figurant dans la nomenclature des spécialités "établies selon les spécificités de chaque région et en fonction des exigences de l'économie nationale et des besoins du marché de travail en main-d'œuvre qualifiée".

Le secteur met l'accent sur l'orientation des spécialités et offres de formation ouvertes vers les secteurs prioritaires dont l'hôtellerie, la restauration, le tourisme, le bâtiment, les travaux publics, l'agriculture, l'informatique, la numérisation, les télécommunications, l'électricité et l'électrique, ainsi que les techniques de managements et de gestion, a fait observer le même responsable.

Dans cette optique, il a rappelé les différentes dispositions et mesures prises par le secteur de la formation professionnelle en vue d'adapter ses spécialistes aux exigences de l'économie nationale, à l'instar du partenariat avec plusieurs secteurs et entreprises à travers la conclusion de plusieurs conventions.

Il a fait état, en outre, de l'introduction de nouvelles spécialités en prévision de cette entrée, dont la spécialité d'"opérateur de station de dessalement d'eau de mer".

La période d'inscription a été prolongée jusqu'au dimanche prochain pour permettre aux demandeurs de formation de s'inscrire en vue de rejoindre les bancs de la formation professionnelle.

Publié le 21.02.2023 dans le Quotidien Le Soir d’Algérie

Par Bouhali Mohamed Chérif

La Chambre de l’agriculture a organisé, hier, en coordination avec la Direction des services agricoles et l’association professionnelle des producteurs d’olives deux journées techniques de formation sur la taille et le greffage au centre culturel islamique Ahmed-Hamani de Jijel avec la participation de nombreux oléiculteurs.

L’expert et universitaire Guessous Mokhtar, enseignant à l’université Bachir-Ibrahimi, a affirmé que l’opération de greffage de l’olivier est d’une importance capitale, voire vitale, afin de régénérer l’olivier, notamment les anciens oliviers, soulignant que la culture de l’olivier dans les zones montagneuses nécessite une forme de taille un petit peu particulière.

Guessous Mokhtar a ajouté que lors de cette rencontre «il est question de communiquer et de vulgariser les modalités de taille auprès des exploitants des vergers d’oliviers et des agriculteurs qui ont des exploitations dans cette filière. Ensuite, on a une étape de greffage afin de valoriser ce patrimoine et avoir une plus grande quantité et une meilleure qualité».

Poursuivant son intervention, l’orateur a souligné : «On va discuter également des variétés qui sont adaptées à la région de Jijel qui est une région mixte, montagneuse et humide, nécessitant des variétés locales telles Azradj, Hamra, Chemlal, révélant que la wilaya de Jijel occupe la 5e place à l’échelle nationale dans cette filière.» L’expert a souligné en outre que «le greffage est une opération importante car il représente 70% de l’intérêt accordé à cet arbre. Il remplace l’eau et les besoins en engrais. Le greffage est d’une importance capitale. Celui qui a un verger d’oliviers et ne fait pas du greffage, son patrimoine risque de disparaître». Et d’ajouter : «Le greffage moderne obéit à des techniques basées sur des critères scientifiques.

L’alternance de la récolte s’explique par le greffage qui se fait le plus souvent d’une manière non étudiée.» L’expert Guessous a également exhorté les agriculteurs présents à cette rencontre à moderniser leurs techniques de greffage pour avoir une bonne récolte.

Pour sa part, le secrétaire général de la Chambre de l’agriculture de la wilaya de Jijel a énuméré un certain nombre de contraintes auxquelles est confrontée cette filière, citant, entre autres, le morcellement des exploitations d’olivier qui ne dépasse pas les 2 hectares, l’absence d’une pépinière pour développer les variétés locales, l’inexistence de coopératives au niveau de la wilaya, susceptibles de développer la filière de l’oléiculture, malgré la campagne de sensibilisation initiée par les services de l’agriculture pour la création de ce genre de groupement, le recours aux techniques traditionnelles archaïques dans les différentes phases, la récolte, l’emballage et la transformation.

Bouhali Mohammed Cherif

Publié le 19.02.2023 dans le Quotidien Le Soir d’Algérie

La directrice de la formation et de l’enseignement professionnels (DFEP) de la wilaya de Boumerdès et ses collaborateurs n’ont pas lésiné sur la mobilisation pour réussir la rentrée 2023-2024, qui sera ouverte le 26 de ce mois.

Pour ce faire, Mme Menzou (DFEP) et ses collaborateurs se sont investis dans la communication de proximité bien argumentée à travers plusieurs localités de la wilaya. Campagne de sensibilisation qui sera clôturée par l’organisation du salon sur la formation et l’enseignement professionnels. On évite la «com. Bureaucratique». On a privilégié la simplicité accessible aux jeunes. Tout est fait pour convaincre une catégorie de cette frange que son avenir est dans la formation professionnelle. L’encadrement et le corps enseignant de 17 CFPA, 4 instituts et le centre pour handicapés de Corso ont été mobilisés pour réussir ce salon et attirer les jeunes. On a également installé un stand pour enregistrer les inscriptions.

Dans ce salon des équipements, des articles sortis de l’industrie locale, des produits de l’artisanat et même des produits alimentaires sont exposés. «Ces produits sont les résultats de nos formations et apprentissages ou des équipements utilisés pour les formations», indique la DFEP. On fait découvrir, par ailleurs, aux jeunes visiteurs que les institutions de formation et de l’enseignement professionnels (INSFP, CFPA, apprentissage) de la wilaya de Boumerdès dispensent des formations dans 42 spécialités.

Par ailleurs, toutes les institutions publiques en charge de l’insertion des jeunes dans le circuit productif du pays, ANEM, CNAC... banques et assurances sont présentes. «Nous avons invité 27 jeunes porteurs de projets», dira la directrice de la formation et de l’enseignement professionnels (DFEP).

En fait, le secteur de la formation professionnel de Boumerdès aide le jeune à se projeter dans l’avenir professionnel et à se donner une perspective.

Des formations adaptées à la vocation de la région

Il y a plusieurs années, le secteur de la formation professionnelle de Boumerdès avait introduit avec succès une formation spécifique à la vocation économique de la région, le tourisme notamment. Deux autres secteurs économiques, la pêche et l’agriculture, ont été inclus dans le secteur de la formation. Présentement, 215 stagiaires, entre techniciens agricoles et agriculteurs, sont en formation.

Toujours dans le domaine de la spécifité de la wilaya de Boumerdès, des formations adaptées sont introduites. Il s’agit de l’environnement, du traitement des eaux et du dessalement de l’eau de mer. Des formations très utiles pour la région. Et pour cause, pour le seul secteur du traitement des eaux, la wilaya fait marcher 3 stations de traitement des eaux usées, — le nombre ira en s’agrandissant, en plus de 3 stations de dessalement de l’eau de mer d’une capacité globale de 480 000 m3/jour. Des formations dans l’industrie de l’agro-alimentaire (boissons et culture des céréales) et les textiles (broderie industrielle) font désormais partie des formations dispensées dans les centres de formation de Boumerdès.
8 006 places pédagogiques

Selon Mme Menzou, une simple inscription équivaut à une place de formation. «Si le demandeur n’a pas les capacités pour suivre la formation qu’il a demandée, nous l’orientons vers une formation adaptée à ses capacités.» Il y a lieu de noter que les institutions de formation et de l’enseignement professionnels disposent de 8 006 places orientées principalement vers les formations résidentielles (1 285 places), par apprentissages (2891), femmes au foyer (1 410), cours du soir (1 045), alphabétisation qualifiante (110), formation en milieu rural (110) et allocation-chômage (1 115).

Abachi L.

Publié le 11.02.2023 dans le Quotidien Le Soir d’Algérie

Par Salah Belkallouche

La Chambre de l'industrie et de l'artisanat de la wilaya de Aïn-Témouchent a abrité le colloque national sur l'apiculture sous l'égide du conseil national de la filière, et ce, dans le cadre d'une caravane nationale avec la participation de professeurs et chercheurs du territoire national et de l'étranger.

Monsieur Beldani Mohamed, secrétaire général du Conseil national de l'apiculture, dira que ce colloque vise à faire la connaissance du développement de l'apiculture et la valorisation de la production de la ruche d'abeilles. La caravane est destinée aux jeunes porteurs de projets, aux apiculteurs et tous les partenaires économiques de cette spécialité. Il ajoutera que la caravane comporte une élite de chercheurs et de docteurs en apiculture. L'apiculture traditionnelle n'est pas efficace avec un rendement minime et de nouvelles méthodes ont été adoptées pour une meilleure production. Parmi la délégation, il y a un docteur égyptien spécialiste dans l'extraction du venin de l'abeille.

Auparavant, la ruche était consacrée uniquement à la production du miel mais l'évolution a permis de constater que la ruche produit actuellement le nectar, les graines de l'accouplement, la cire d'abeille, le pollen et même le venin de l'abeille, ce qui crée une richesse économique destinée à la transformation de la ruche selon l'avis des experts et docteurs dans le domaine. Ces derniers sont venus des différentes universités du pays et même de l'étranger pour aider les apiculteurs locaux de la wilaya de Aïn-Témouchent et leur expliquer comment valoriser les produits de l'abeille et le travail en fonction des variations climatiques. Il est utile de noter que ce colloque s'inscrit dans le cadre d'une caravane nationale constituée au lendemain du premier congrès de l'abeille et le miel qui a été organisé l'année dernière dans la wilaya de Béjaïa, précisément le 23 juillet 2022, et qui vise le développement de la spécialité et à la rendre économiquement rentable. C'est ce qu'a déclaré le partenaire officiel de la caravane M. Nabil Ziane qui dira que le congrès de Béjaïa a donné plusieurs recommandations pour le développement de la filière dont une cartographie qui désignera les pâturages et qui sera en possession de l'apiculteur débutant, pour l'exploiter en vue d'améliorer les techniques de l’apiculture.

Publié par l’APS le : Mercredi, 08 Février 2023

LAGHOUAT - Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels Yacine Merabi a mis l’accent mardi à Laghouat sur la nécessité d’adapter les spécialités de formation à l’environnement économique de chaque région.

S’exprimant lors d’une visite de travail dans la wilaya, M. Merabi a souligné "l’importance d’adapter les spécialités de la formation professionnelle offertes à l’environnement économique et social de chaque région, à la lumière d’une étude précise sur les spécificités de la région, avant d’élaborer la carte pédagogique de formation, comprenant les différentes filières et les spécialités professionnelles".

Par ailleurs, le ministre a annoncé l’organisation de la troisième édition du salon national de la créativité, dans les mois prochains, sous le slogan "Nous continuons à soutenir l’innovation".

Cette 3ème édition s’inscrit dans le cadre des efforts menés pour encourager l’esprit entrepreneurial, l’innovation et la créativité chez les porteurs de projets issus du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels afin de les accompagner dans leurs démarches devant les aider à concrétiser leurs propres projets, donnant ainsi de la valeur ajoutée au tissu économique national.

A ce titre, M. Merabi a indiqué que son secteur contribue à l’essor économique, en fournissant la main d’œuvre qualifiée susceptible de satisfaire les exigences du secteur socioéconomique, soulignant l’importance, à ce titre, de l’apprentissage considéré comme le mode le plus adapté aux besoins du marché du travail.

Au cours de sa tournée d'inspection dans la wilaya de Laghouat, le ministre a visité le Centre de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA) Chahid Ahmed Mahdjoubi des handicapés et l’Institut national spécialisé de formation professionnelle (INSFP) Chahid Ahmed Kerkbane, au chef-lieu de wilaya, ainsi que le CFPA Hmida Benkachoua à Ain Madhi, avant de s’enquérir de la situation des stagiaires dans une entreprise industrielle relevant du groupe Sonatrach, au niveau du champ gazier de Hassi R'mel.

M. Merabi, a achevé sa visite de travail dans la wilaya par l’inauguration d’un INSFP baptisé au nom du Chahid Belkacem Dahmani à Aflou (110 km Nord de Laghouat).